Jeunesse marocaine : la politique oui, les politiciens non

27 décembre 2011 - 14h10 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Un récent sondage d’opinion révèle que 63,52% des jeunes Marocains n’ont pas voté lors du référendum constitutionnel du premier juillet dernier. Les jeunes s’intéressent pourtant à la politique, mais n’aiment pas les politiciens.

D’après cette étude, 79% des jeunes estiment que l’objectif de la politique est d’améliorer la vie quotidienne des Marocains, alors que 60% se disent mécontents quant à l’action politique qu’ils comparent à une pièce de théâtre.

Ces jeunes, dont seul 1% adhère aux partis politiques, indiquent à 70% ne pas avoir voté lors des élections législatives de 2007 et 46% aux élections du 25 novembre remportées par le PJD. On apprend également que 50% des jeunes ne sont pas inscrits sur les listes électorales et que 38% seulement participent aux élections.

L’étude qui s’est intéressée à un échantillon représentatif de 1128 jeunes Marocains pour tenter de cerner leurs tendances politiques, a été réalisée pour le compte de Tarik Ibnou Ziyad Initiative, une initiative politique indépendante dont l’objectif est de donner aux jeunes une réelle lisibilité du champ politique marocain.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Elections - Etude - Jeunesse - Elections 2011

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections

Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.

"Lbouffa" : La cocaïne des pauvres qui inquiète le Maroc

Une nouvelle drogue appelée « Lbouffa » ou « cocaïne des pauvres », détruit les jeunes marocains en silence. Inquiétés par sa propagation rapide, les parents et acteurs de la société civile alertent sur les effets néfastes de cette drogue sur la santé...

Interdire ou réguler TikTok ? Le Maroc cherche la solution

Menacé d’interdiction aux États-Unis et en Europe, TikTok est de plus en plus décrié dans le monde. Au Maroc, des voix continuent d’appeler à l’interdiction de l’application chinoise. Mais plutôt que de l’interdire, des experts appellent à encadrer son...

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

TikTok, vecteur de débauche au Maroc ?

De nombreux Marocains continuent d’appeler à l’interdiction de TikTok, dénonçant la publication par les jeunes de contenus violents ou à caractère sexuel sur cette application qui, selon eux, porte atteinte aux valeurs du royaume.

Les MRE pas près de voter

Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.

Une campagne pousse les jeunes Marocains à prier

De jeunes Marocains ont lancé une campagne numérique pour inciter leur génération à cultiver une vie de prière, soulignant l’importance de celle-ci dans la pratique de leur foi musulmane.

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.