Maroc : la sexualité hors mariage divise
Les Marocains sont divisés sur la question des relations sexuelles hors mariage. Alors que certains sont favorables au maintien de leur pénalisation, d’autres appellent à leur...
Une majorité de jeunes marocains reste fermement opposée à toute relation sexuelle hors mariage. C’est ce que révèle une récente enquête dont les résultats ont été présentés devant Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et Abdellatif Maazouz, président du conseil de la région Casablanca-Settat.
Réalisée par le quotidien l’Économiste et le groupe Sunergia sur un échantillon de 1 636 jeunes, âgés entre 15 et 30 ans, issus de dix régions sur les douze que compte le royaume, l’étude nous apprend que 68 % des jeunes interrogés restent fermement opposés à toute relation sexuelle hors mariage, en se disant favorables à la pénalisation de ces relations. 8 % des sondés affirment y être favorables et 14 % se sont abstenus de répondre.
À lire : Maroc : une pétition contre la pénalisation des relations sexuelles hors mariage
Interrogés sur leur situation sociale, plus d’un quart d’entre eux ont affirmé souffrir du chômage et de la précarité, pour vivre avec moins de 500 DH par mois. 44 % des jeunes interrogés restent optimistes quant à l’avenir, en dépit de leurs conditions de vie. Ce taux est de 50 % chez les jeunes âgés entre 15 et 16 ans. Les jeunes du milieu urbain restent plus optimistes (46 %) que les ruraux (41 %). Côté salaire, les jeunes citadins exigent 4 000 DH, les ruraux demandent une moyenne de 2 900 DH. Quant aux jeunes étudiants, ils espèrent percevoir un salaire de 6 000 DH.
Aller plus loin
Les Marocains sont divisés sur la question des relations sexuelles hors mariage. Alors que certains sont favorables au maintien de leur pénalisation, d’autres appellent à leur...
Au moins trois Marocains sur quatre estiment que les relations hors mariage sont très répandues au Maroc. C’est ce que révèle une enquête sur « les libertés individuelles,...
Lors d’un discours à Marrakech, l’ancien chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane a fait des déclarations controversées sur l’égalité des sexes et le mariage des mineures.
L’interdiction des relations sexuelles extraconjugales imposée aux musulmans affecte le marché intérieur hôtelier déjà très affaibli par la crise sanitaire.
Ces articles devraient vous intéresser :