« Nous pensons que les entreprises japonaises peuvent contribuer à la dynamique d’investissement enclenchée dans le royaume dans plusieurs domaines », a déclaré à la Map le vice-ministre parlementaire des Affaires étrangères du Japon, Shunsuke Takei, qui conduit cette délégation, ajoutant que les sociétés japonaises qui s’intéressent au Maroc sont de plus en plus « nombreuses », alors que celles déjà installées dans le Royaume ont pratiquement quadruplé ces dernières années.
De son côté, Elalamy a invité les investisseurs à prendre part à la dynamique mise en place dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, dans des secteurs qui présentent un potentiel certain pour les deux pays comme l’automobile, l’aéronautique et l’électronique, évoquant le positionnement stratégique du Maroc en tant que hub financier, technologique, de production et d’exportation vers de nombreux marchés émergents, sa stabilité pérenne, ses infrastructures modernes, ainsi que la visibilité qu’offrent aux investisseurs les stratégies sectorielles.
D’après le ministre, une cinquantaine d’entreprises japonaises opèrent au Maroc dans des domaines aussi divers que les composants automobiles (Sumitomo Wiring Systems, premier employeur au Maroc avec 19.000 salariés, Yazaki Corporation, et des composants électroniques (Fujikura).
En 2016, le volume global des échanges a enregistré 6,86 milliards de DH (76,05 milliards Yen), soit 1,09% du total des transactions extérieures du Maroc.