
Des propos tenus par Emmanuel Macron au Maroc font polémique
Abdallah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), a critiqué les propos d’Emmanuel Macron au sujet du conflit...
On en sait un peu plus sur le plan d’Israël pour l’après-guerre à Gaza, auquel l’État hébreu associe des pays comme le Maroc, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Israël envisage d’installer un gouvernement militaire israélien temporaire à Gaza qui sera responsable des besoins humanitaires, fait savoir le journal israélien Maariv, ajoutant que cet exécutif devra progressivement laisser le contrôle de la bande à un nouvel État palestinien. Récemment, il a été indiqué qu’une coalition internationale d’États arabes comprenant l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Maroc, les Émirats arabes unis et Bahreïn allait prendre le contrôle de la bande de Gaza.
À lire :Contre vents et marées, le Maroc renforce ses relations avec Israël
La coalition fera partie d’un accord de normalisation régional. Elle aura pour mission d’établir une entité connue sous le nom de Nouvelle Autorité palestinienne, qui sera composée de personnes n’ayant aucun lien avec le Hamas ou le Fatah. La phase suivante consistera à remplacer le gouvernement militaire par un gouvernement palestinien. Israël conservera le contrôle global de la sécurité à Gaza, tout au long de cette période, ainsi qu’au-delà, de la même manière qu’il l’a fait en Cisjordanie, apprend-on.
À lire :Israël va-t-il transférer des Palestiniens au Maroc ?
Élaboré par un certain nombre d’hommes d’affaires, dont des proches collaborateurs du Premier ministre, et présenté aux responsables américains, le plan prévoit également que tous les établissements de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie soient réformés, l’accent étant mis sur la suppression de l’incitation au terrorisme dans le système éducatif et sur la dissuasion du terrorisme au sein de la population palestinienne.
À lire :Envoi d’aide à Gaza : Israël donne carte blanche au Maroc
Ce plan sera mis en exécution pendant quatre ans. Après son exécution, Israël devra accepter de reconnaître un État palestinien démilitarisé au sein du territoire de l’Autorité palestinienne.
Aller plus loin
Abdallah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), a critiqué les propos d’Emmanuel Macron au sujet du conflit...
Le président de la Knesset, Amir Ohana, fils de parents d’origine marocaine a joué un rôle majeur dans la décision prise en novembre dernier par le Sénat du Paraguay de soutenir...
Israël dément avoir fermé son bureau de liaison à Rabat et assure par la voix de Lior Ben Dor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, que les relations...
Les informations selon lesquelles le président des États-Unis Donald Trump aurait inclus le Maroc dans son plan pour Gaza sont inexactes. Israël Bachar, consul israélien à Los...
Ces articles devraient vous intéresser :