« Notre ambition est d’avoir des relations amicales avec le Maroc, qui a rompu ses relations pour des raisons infondées », a indiqué le directeur général de la division du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères iranien.
Ce rapprochement se traduit par les discussions entamées avec l’Arabie Saoudite, qui servira d’intermédiaire pour aplanir les divergences entre le royaume et l’Iran. Mais, surtout avec le Soudan, le Yémen et l’Égypte, avec qui les relations ne sont plus aussi au beau fixe.
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Dans ce sillage, Hossein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères a précisé, lundi, que l’Iran « a entamé de nouvelles discussions avec l’Arabie Saoudite » sur le Yémen, indiquant que celles-ci « sont sur la bonne voie ».
Une information confirmée par son homologue saoudien le prince Faiçal bin Farhan qui a qualifié les pourparlers avec la partie iranienne de « sérieux ».
Rappelons que, les relations diplomatiques avec l’Iran ont été interrompues en mai 2018 à cause de l’ingérence de Téhéran dans les affaires internes du Bahreïn et du prosélytisme chiite au Maroc, mais surtout à cause du soutien armé de l’organisation chiite libanaise Hezbollah au Front Polisario.