Plusieurs organes de presse reviennent ce matin sur les débuts de l’enquête de la police judiciaire ordonnée par le Roi Mohammed VI samedi dernier. Dans cette affaire dite de « Madinat Badès », du nom du lotissement de 50 hectares situé à Al Hoceima, une vingtaine de responsables de la CGI seraient ainsi frappés d’une interdiction de sortie du territoire, nous apprend le site TelQuel, qui cite le journal proche du PJD, Attajdid.
Et les enquêteurs s’activent rapidement. En moins d’une semaine, la commission d’inspection a déjà visité, selon le journal Akhbar Al Yaoum, deux projets du groupe, un à Aït Qamra, à une vingtaine de kilomètres d’Al Hoceima et un autre situé à Issaguen, à plus de 100 km de la ville rifaine. Des défaillances techniques ont été observées.
Le scandale ne s’arrête apparemment pas là, car d’après cette fois-ci Al Ittihad Al Ichtiraki, on parle d’une centaine de milliards de dirhams de dépassements (ce qui semble énorme !) dans l’ensemble des projets du groupe à travers le royaume. Le journal avance même que « des grosses têtes vont bientôt tomber ».
Pour rappel, cette enquête est née après plusieurs plaintes adressées au Roi Mohammed VI par des Marocains établis aux Pays-Bas et en Belgique. Ces derniers ont remarqué une grande différence entre le résultat promis par la CGI (le fameux appartement témoin) et le résultat final.