Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a vivement critiqué, jeudi, lors du 18ᵉ forum national de la jeunesse de son parti, les récentes déclarations du ministre de la Justice appelant à une...
La communauté lesbienne, bi et trans francophone marocaine (LGBT) vient de lancer un appel à manifester au Maroc le 17 mai prochain à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, pour dénoncer, disent-ils, les violations dont ils seraient victimes au Royaume.
"L’homosexualité est naturelle et ne doit pas être criminalisée", plaident les gays et les lesbiennes marocains, estimant que l’homosexualité est l’un des "éléments constitutifs de leur identité sexuelle".
Les "LGBT" ont également appelé le ministre de la Justice Mustapha Ramid à abroger l’article 489 du code pénal, criminalisant l’homosexualité au Maroc, réclamant par la même occasion le droit à la visibilité médiatique sur les chaînes de télévision publiques.
Avant de sortir manifester dans la rue, les lesbiennes, gays, bi et trans du Maroc ont aussi lancé une cyber-campagne pour revendiquer la dépénalisation de l’homosexualité au Maroc, appelant le peuple marocain à les reconnaître dans leurs droits.
La semaine dernière, deux homosexuels ont été arrêtés après avoir été aperçus en train de s’embrasser dans un jardin public à Temara. Les deux hommes, dont un ingénieur d’Etat, sont poursuivis pour relation sexuelle contre nature. Les deux jeunes ont été placés à la prison de Salé dans l’attente de leur jugement.
Article 489 du code pénal marocain :
Est puni de l’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe.
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