Pour Chabat, "il faut juger Benkirane pour ce qu’il a dit, car il est le chef de l’Etat et en même temps, il en menace la sécurité", annonçant dans une déclaration au quotidien Al Khabar, la fin proche de Benkirane.
Le politicien estime que "Benkirane a nui à la démocratie et à la volonté du peuple marocain", appelant le chef du gouvernement à présenter ses excuses aux Marocains, avant qu’il ne soit trop tard.
Selon Chabat, Benkirane fait la guerre à toutes les catégories sociales du pays, des fonctionnaires,..., au patronat, en passant par les ouvriers, précipitant de la sorte sa propre chute.
Le patron de l’Istiqlal affirme que les ministres de son parti déposeront bientôt leurs démissions sur le bureau de Benkirane. Celui-ci devrait soit "former une nouvelle coalition, et s’il n y arrive pas, il doit quitter le pouvoir, et laisser la parole au peuple, pour décider de son destin", précise Hamid Chabat.
A l’Istiqlal, l’on affirme que personne ne sait quand le parti sortira du gouvernement. Plusieurs dirigeants de la formation politique "ne savent plus à quel saint se vouer". Interrogé par Akhbar Al Yaoum, un imminent membre de l’Istiqlal, confie que seul Chabat et des conseillers du Roi sont au courant de la date de sortie des ministres istiqlaliens de l’exécutif Benkirane".
"Cette question n’est plus l’affaire de l’Istiqlal, mais incarne en fait le point de vue de l’Etat vis-à-vis du gouvernement", ajoute la même source.
Abdelilah Benkirane se refuse encore à ouvrir le dialogue avec d’autres partis politiques, pour remplacer l’Istiqlal, croyant que l’intervention du Palais sera salutaire, pour mettre fin à cette crise gouvernementale.