La CDT avait annoncé, début avril, le retrait définitif de ses neuf représentants à la deuxième Chambre du parlement marocain en signe de protestation contre l’inefficacité du parlement et la faiblesse du gouvernement en ces moments de tensions sociales.
Les quatre autres syndicats représentatifs avaient appelé, mardi dernier, à une grève de la fonction publique, qui aurait connu un taux de réussite de 80% selon les syndicats et d’environ 40% selon le gouvernement.
Ces mêmes syndicats se disent non concernés par la grève de ce mercredi la jugeant politicienne puisque décrétée en dehors de la coordination entre les composantes majeures de l’échiquier syndical marocain.
L’Exécutif marocain a pourtant décidé de faire aboutir son offre sociale, s’élevant à quelque 17 milliards de dirhams en termes de revalorisations salariales et baisses d’impôts, malgré le refus des syndicats qui l’ont jugée en deçà des attentes.