Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
Le gouvernement marocain a décidé d’appliquer son offre consistant à consacrer 16 milliards de dirhams à l’augmentation des salaires, sans obtenir l’accord des syndicats, a-t-on appris jeudi de source officielle à Rabat.
Après quatre séries de négociations avec le Premier ministre Abbas El Fassi, les principales centrales syndicales ont rejeté l’offre du gouvernement, estimant qu’elle était en deçà du niveau escompté pour affronter l’effondrement du pouvoir d’achat.
Les salaires seront augmentés de 10% en deux temps, aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur privé, a-t-on ajouté de même source.
A titre d’exemple, le SMIG, salaire minimum garanti, qui est actuellement de 1.800 dirhams (160 euros environ), sera augmenté de 5% en juillet 2008, puis d’un autre 5% en juillet 2009, selon l’engagement du gouvernement.
D’autres mesures ont accompagné les augmentations comme la réduction de l’impôt général sur le revenu (IGR) et une augmentation des allocations familiales.
L’une des centrales syndicales, la Fédération démocratique du travail (FDT, proche des socialistes), a annoncé "une grève nationale" de 24 heures pour le 13 mai dans les secteurs administratifs, les établissements publics et les personnels des collectivités locales.
La FDT affirme avoir décidé cette grève "en protestation contre l’attitude du gouvernement qui a ignoré les propositions des syndicats et annoncé de manière unilatérale des mesures ne répondant pas aux ambitions des travailleurs".
Source : AFP
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