Huit ans après les faits, la cour d’appel de Poitiers, a relaxé ce vendredi, cinq militants de « Génération Identitaire ». Le groupuscule d’extrême droite avait occupé le chantier de la mosquée de Poitiers en 2012.
Le tribunal de Poitiers a prononcé la relaxe en oubliant de suspendre la prescription pour incitation à la haine raciale à la suite de la première condamnation. À cette erreur de procédure, la cour décide de faire passer les dégradations lourdes pour des dégradations légères. Le délai de prescription est aussi dépassé pour cet acte passible de simples contraventions.
Pour les responsables et fidèles de cette mosquée, c’est la déception totale. En effet, ceux-ci dénoncent dans cette affaire, une parodie de justice.
Pour rappel, en 2017, ces mêmes militants de « Génération Identitaire » ont été condamnés en première instance, pour provocation à la haine raciale ou religieuse et pour dégradation de biens appartenant à autrui.