Un gendarme marocain en prison pour avoir dénoncé la corruption

30 avril 2015 - 20h49 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Un gendarme marocain a été placé en prison pour avoir dénoncé la corruption sévissant dans le corps de la gendarmerie royale dans la région de Khémiset, à 80 km de Rabat, où il était en poste.

Le jeune Oussama G. scandalisé par les actes de corruption commis par ses collègues dans la zone de Khémisset, finit par filmer les faits avant de les soumettre à un officier supérieur de son commandement régional.

L’homme ne s’attendait pas à ce qui allait lui arriver par la suite. Tout d’abord il sera accusé d’escroquerie et de chantage par ses supérieurs, avant d’être placé en prison, d’après un communiqué du Centre Marocain des Droits de l’Homme (CMDH).

Le gendarme accusé aussi d’insubordination, serait probablement radié du corps de la gendarmerie royale pour non respect du règlement en vigueur.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Khemisset - Gendarmerie Royale

Aller plus loin

Les autorités locales et la police, administrations les plus corrompues au Maroc

Les autorités locales figurent en tête du classement des administrations marocaines les plus corrompues du pays, réalisé par Transparency Maroc. Celles-ci s’accaparent 27% des...

Encore un gendarme marocain pris en flagrant délit de corruption

Les consignes strictes contre la corruption données par la hiérarchie ne semblent pas dissuader certains gendarmes. Dans une vidéo publiée cette semaine, on y voit en effet un...

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : les voitures de fonction sous haute surveillance

L’administration publique marocaine veut en finir avec le phénomène de l’exploitation des voitures de service à des fins personnelles pendant la période des vacances. Les services compétents de la police et de la gendarmerie royale sont mobilisés à...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Des nouvelles caméras-piétons pour les gendarmes marocains

La Gendarmerie Royale a reçu dernièrement des nouvelles caméras-piétons. Ces dispositifs doivent protéger les gendarmes lors de leur intervention mais aussi servir de preuve en cas de contestation de l’infraction.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

La police marocaine exemptée de contrôle de vitesse

Le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau projet de décret visant à exempter les véhicules de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires de l’obligation d’installation d’un dispositif de mesure de vitesse.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.