Paraphé en marge des travaux de la 3ᵉ réunion ministérielle tripartie Algérie-Nigeria-Niger, tenue à Alger, ce document « pose les premiers jalons du projet, en prévision de sa concrétisation sur le terrain dans « les plus brefs délais », indique un communiqué conjoint.
Les représentants des trois pays ont procédé à « l’examen de l’ensemble des aspects du projet, notamment l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route arrêtée à Abuja (Nigeria), et ce, dans le cadre des travaux de la Task Force composée des experts des trois pays », précise la note.
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D’une distance de plus de 4 000 km, dont 1 037 km au Nigeria, 841 km au Niger et 2 310 km sur le territoire algérien jusqu’à la côte méditerranéenne, le Trans-Saharan Gas-Pipeline revêt une importance capitale dans un contexte mondial marqué par une demande accrue sur le gaz et le pétrole, indique-t-on.
L’investissement global du projet est estimé à 10 milliards de dollars, avec à terme une capacité de 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz depuis le Nigeria, jusqu’à l’Europe. Le projet se présente comme « une nouvelle source d’approvisionnement des marchés, dont la demande ne cesse de croitre, au vu de la place qu’occupera le gaz naturel dans le mix énergétique futur », souligne-t-on.