« C’est en route. C’est une nouvelle entité qui sera créée pour s’occuper de l’activité en aval », a indiqué au site spécialisé britannique S&P Global Platts, une source de l’Office qui a requis l’anonymat, précisant que ce nouveau département s’occupera également du projet de livraison de gaz via le gazoduc Nigeria-Maroc qui desservira le marché européen.
Selon la même source, « le secteur industriel au Maroc se développe rapidement et le gaz sera une partie importante de cette croissance ». C’est pourquoi le Maroc s’active aussi pour la construction des réseaux devant transporter le gaz vers les pôles industriels (automobile et aéronautique).
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Le Maroc dispose de ressources de gaz conventionnel et non conventionnel estimées à quelque 300 Tcf, qu’il entend explorer et développer avec l’aide d’investisseurs, a déclaré la source au sein de l’ONHYM, soutenant que le projet du royaume d’installer une unité flottante de regazéification et de stockage au large de la côte atlantique, a suscité « beaucoup d’intérêt ». Le projet de fourniture de l’électricité à partir de l’énergie solaire et éolienne produite au Royaume-Uni est également en cours d’évaluation, a-t-elle rappelé.
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Après la décision algérienne de ne pas renouveler le gazoduc Maghreb-Europe (GME), le Maroc multiplie les recherches pour continuer à s’approvisionner en gaz. Selon S&P Global Platts, la société espagnole, Naturgy, a indiqué mercredi qu’elle poursuit les négociations avec les deux pays pour éventuellement obtenir une extension du contrat de concession du GME.