La chanteuse Cheikha Tsunami, grande icône du Chaâbi, s’est éteinte mardi 17 octobre à l’Hôpital militaire de Rabat, à l’âge de 45 ans. Les circonstances de son décès restent floues.
Il y avait foule, hier au cimetière Achouhada de Rabat, où a été inhumé le corps de l’ex-ministre de l’Intérieur de Feu SM Hassan II, Driss Basri. Mais aucun officiel. Le seul membre du gouvernement qui a fait le déplacement est l’actuel ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa. Il a accompli la prière et accompagné, à pied, le cortège funèbre jusqu’au cimetière où il assisté à l’enterrement.
Les représentants de la classe politique n’étaient pas non plus là, hormis Abdelillah Benkirane (PJD), Abdallah Kadiri (PND), Mahmoud Archane (MDS) et Me Mohamed Ziane (PLM). Quelques artistes ont fait le déplacement, notamment Abdelhadi Belkayat et Mehdi Kotbi. Mais ceux qui ont brillé par leur absence sont surtout les amis d’hier du défunt ex-ministre. D’anciens gouverneurs et de nombreux hauts cadres du ministère de l’Intérieur étaient présents. Deux anciens ministres étaient également là ( Rachidi Ghezouani et Allal Sinaceur). Quelques parlementaires aussi, mais pas les présidents des deux chambres. Certes, Mustapha Oukacha est lui-même alité actuellement alors que Abdelouahed Radi est, nous a-t-on dit, en campagne.
Le cortège funèbre avait quitté le domicile du défunt, sis au quartier Souissi, vers 11 h 15 pour arriver à la mosquée Achouhada peu avant la prière d’Adohr. Aucune escorte. Ni sirènes. Un cortège ordinaire pour des funérailles d’un homme qui, de son temps, ne l’était pas. A telle enseigne que ni TVM ni 2M n’ont jugé utile de les couvrir. Ce n’est pas le cas pour la presse écrite nationale et internationale dont les représentants sont venus nombreux couvrir et assister à ces funérailles. Principalement des photographes de différentes agences de presse accréditées à Rabat.
Parmi la foule, au moins un millier de personnes, des dizaines ont fait le déplacement depuis la ville de Settat. En voitures individuelles ou par train, elles ont tenu à assister aux funérailles de l’enfant prodige de leur ville. Mais ce ne fut pas le cas de son frère aîné, Haj Bouchaïb Basri, resté à Settat pour veiller sur les préparatifs du « dîner du mort » dans la maison familiale, sise à la localité de Mnasra, non loin de Settat.
4 autocars
De nombreux habitants de Settat n’ont pu faire, hier matin, le déplacement à Rabat pour assister aux funérailles de Driss Basri. Ils avaient, pourtant, affrété la veille quatre autocars. Arrivés, hier à 7 heures du matin, sur le lieu du rendez-vous pour le départ, on leur apprend que les véhicules en question n’ont pas reçu l’autorisation nécessaire pour effectuer le trajet en question.
L’Economiste - Jamal Eddine Herradi
Ces articles devraient vous intéresser :