La période de fermeture de la frontière de Tarajal a été mise à profit par le ministère de l’Intérieur pour mener des travaux de modernisation du poste douanier afin de renforcer le contrôle et lutter efficacement contre le trafic de drogue.
Une première phase des travaux a été déjà achevée, la seconde est en cours d’exécution et une troisième est annoncée. Cette dernière phase « comprend la majorité des actions de modernisation et d’amélioration des services et installations de ladite frontière, y compris les aménagements au profit de la Garde civile et de la police nationale », indiquent des sources de l’administration centrale à El Faro de Ceuta.
De façon spécifique, la troisième phase comprend le pavage et la signalisation de l’ensemble de l’environnement frontalier, la mise en place de deux petits auvents pour protéger les agents de la police nationale du soleil et de la pluie, la création d’une zone d’inspection des véhicules, et la réhabilitation du bâtiment principal ainsi que de sa charpente métallique.
« Tous ces travaux sont menés pour garantir une frontière plus fluide et plus sûre et faciliter le travail des agents des forces et organes de sécurité qui y fournissent des services, en attendant l’achèvement des travaux de localisation d’un poste de santé », précisent les mêmes sources.
Les travaux déjà achevés, d’un coût total de 125 500 euros, concernent la construction de 12 modules de bureaux de traitement des demandes de protection internationale, ainsi que de trois toilettes et deux salles d’attente.
La réhabilitation des installations douanières a coûté en 2020, un montant de 481 485 euros, qui a servi à remplacer la serrurerie au niveau des voies d’entrée et de sortie des piétons, et à réhabiliter le bâtiment qui abrite les dépendances de la police nationale et de la garde civile.