En tout, 287 agents publics ont été suspectés de "radicalisation islamiste", après l’attentat de la préfecture de police de Paris, survenu le 3 octobre dernier. Deux policiers ont été suspendus de leurs fonctions.
Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, a communiqué ces signalements, recensés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), jeudi 5 mars. Il a été auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements qui avaient favorisé l’attentat de la préfecture de police de Paris, rapporte AFP.
Dans un exercice de clarification conceptuelle, il a indiqué qu’un "signalement de radicalisation était une suspicion" et une "suspicion ne valait pas radicalisation".
Christophe Castaner précisera que "110 cas signalés" pour radicalisation islamiste, ont été enregistrés au sein de la police, depuis le 3 octobre. Dans ce lot, "73 cas ont été classés" et "2 agents ont été suspendus" de leurs fonctions.