En 2018, une soixantaine de mesures préventives ont été annoncées par le gouvernement français, dans le cadre du Plan national, à travers la participation active des acteurs sociaux (Écoles, universités, entreprises, services publics..), en vue d’agir contre le phénomène de radicalisation.
D’après les conclusions du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, réuni la semaine dernière à Strasbourg, en vue du passage à la phase II du Plan national, l’action doit être menée « là où c’est le plus difficile, c’est-à-dire en prison », soulignant que « la prise en charge des détenus pour terrorisme et ceux de droit commun radicalisés est prioritaire ».
Les chiffres officiels parlent de 500 détenus pour faits de terrorisme et 1100 autres pour actes de radicalisme.
Par ailleurs, la délinquance demeure une priorité dans la stratégie de prévention mise en place lors de la Phase II par le gouvernement français. Ainsi, il a été prévu des actions de renforcement du lien social, à travers l’intégration des travailleurs sociaux et des éducateurs de rue.
Selon le Premier ministre français Édouard Philippe, « la lutte contre la radicalisation et la délinquance doivent participer des mêmes politiques publiques », précisant qu’à « ce jour, 700 familles sont accompagnées, 2500 personnes sont prises en charge (dont 55 mineurs et 40% de femmes). »