Après son exil au Maroc, l’un des trois suspects impliqués dans une affaire de séquestration et de passage à tabac d’un jeune homme en octobre 2013 à Oyonnax a été rejugé mercredi dernier — condamné en son absence en 2015 - devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, où il a écopé d’une peine de cinq ans de prison dont un an avec sursis. La victime était accusée d’avoir dérobé des produits stupéfiants.
Huit ans après les faits, Abdelnaji Ben Sellam, 31 ans, est rattrapé par la justice française. Le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse l’a condamné à cinq ans de prison dont un an avec sursis pour son implication dans une affaire de séquestration, rapporte Le Progrès. Un mandat de dépôt a été également prononcé, et le prévenu a été directement conduit en prison. Le trentenaire avait été condamné par contumace en mai 2015 à sept ans de prison ferme alors qu’il était en cavale au Maroc. L’un de ses deux complices s’est suicidé en février 2014 après trois mois de détention provisoire. L’autre avait écopé de cinq ans de prison ferme.
À lire : France : un Marocain condamné pour des faits de violence avec arme
Les faits se sont déroulés en octobre 2013 à Oyonnax. Abdelnaji Ben Sellam et deux autres individus avaient séquestré, tabassé, martyrisé pendant six heures un jeune homme accusé d’avoir dérobé des produits stupéfiants. Alors qu’il était recherché par la police, celui à qui ses deux complices avaient attribué le rôle principal s’était enfui au Maroc, où il a refait sa vie, avant de revenir en France dans une semi-clandestinité, deux mandats d’arrêt ayant été émis contre lui en 2014 et 2015.