La France fait pression sur le Maroc pour accueillir des fichés S
Le Maroc poursuivra sa coopération en matière d’expulsion des fichés S de la part de la France. L’assassinat du professeur d’histoire devrait accélérer les expulsions.
Le 23 janvier dernier, un homme d’origine marocaine a été interpellé, après la découverte d’explosifs dans son domicile à Épinal. Inculpé le 27 janvier par un juge antiterroriste, l’individu a par la suite été placé en détention provisoire.
L’homme, âgé de 48 ans, était fiché pour radicalisation. Lors de la perquisition de son domicile, il a été retrouvé dans la cave, une cocotte-minute contenant de la poudre noire, ainsi que des boulons, trois grenades artisanales remplies de poudre noire et de boulons, et du matériel électrique.
Suivi depuis plusieurs années par les services de sécurité, il est connu pour ses relations avec le groupuscule islamiste, Forsane Alizza, dissout en 2012 par le ministère français de l’Intérieur.
Pour s’être vanté de savoir manipuler des explosifs, il a été inculpé pour "association de malfaiteurs","fabrication d’un engin explosif en relation avec une entreprise terroriste", et "détention et transport de produits explosifs ou de substances destinées à entrer dans la composition d’engins explosifs".
Il avait déjà été condamné à quatre reprises pour trafic de stupéfiants et était sorti de prison en mai 2018. La garde à vue des deux autres suspects interpellés le jeudi 23 janvier, au même moment que lui, a été levée. Ils ne font plus l’objet de poursuites judiciaires.
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Le Maroc poursuivra sa coopération en matière d’expulsion des fichés S de la part de la France. L’assassinat du professeur d’histoire devrait accélérer les expulsions.
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