France : l’époux d’une Marocaine en prison pour violences conjugales
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Le tribunal de Chartres a condamné un Marocain de 30 ans en situation irrégulière en France à un an de prison ferme pour violences sur sa compagne et sévices graves sur un animal.
Les faits s’étaient déroulés du 1ᵉʳ juin au 14 septembre. Des violences conjugales à répétition. Vers 4 heures du matin le 14 septembre, sa compagne, enceinte de cinq mois, s’est réfugiée chez l’une de ses amies, à Dreux, et appelle les secours, rapporte L’Écho républicain. « Il s’en est pris à mon lapin. Il l’a sorti de sa cage et l’a jeté au sol […] Il m’a tapée partout », raconte-t-elle.
Dans leur rapport, les policiers qui se sont rendus à leur appartement ont remarqué qu’il y avait des traces de sang dans le salon et la salle de bains. Les ecchymoses et les blessures en de nombreux endroits du corps sont les preuves irréfutables des violences subies. Le vétérinaire qui a euthanasié le lapin a diagnostiqué une rupture de la colonne vertébrale. « Des violences intenses, inimaginables, insoutenables », s’indigne la procureure de la République.
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À la barre, le prévenu nie les faits. Il explique que c’est un voisin, « un grand noir qui vend de la drogue » qui est à l’origine des traces de coups sur le corps de sa compagne. « Elle était bourrée et je l’ai récupérée dans cet état-là sur le palier », raconte celui qui avait été déjà condamné à une peine de prison ferme pour des violences sur cette même conjointe, en novembre dernier. Des déclarations qui sont loin de convaincre la présidente d’audience. « Dans cette hypothèse, comment expliquez-vous les traces de sang à l’intérieur de l’appartement ? » « Je ne sais pas. Je lui ai juste serré les bras pour la calmer », répond le trentenaire.
Le verdict est tombé : l’homme écope d’un an de prison ferme, plus la révocation de deux mois de sursis, avec mandat de dépôt à l’audience. « Vive le Maroc, vive Mohammed VI », réagit-il.
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