
Au Maroc, le nombre de femmes célibataires ne cesse d’accroître, avec pour conséquence la chute du taux de natalité. Quelles en sont les causes ?
Le Conseil théologique des imams du Rhône (CTIR) vient de prendre fermement position sur le mariage civil et le mariage religieux lors de sa deuxième assemblée qui s’est tenue le 12 janvier dernier à la la mosquée de Décines, près de Lyon.
« Le CTIR rappelle à tous les imams du Rhône qu’ils ne doivent en aucun cas célébrer un mariage religieux si celui-ci n’est précédé d’un mariage civil à la mairie ou devant toute autre institution officielle », écrit le CTIR dans sa déclaration finale.
Pour Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne, interrogé par La Croix, « Ce sont parfois les parents qui mettent la pression sur l’imam quand leurs enfants commencent à se fréquenter » mettant en cause certains parents qui « veulent un mariage religieux pour éviter les commérages, et assurent que le mariage civil sera célébré plus tard et que leurs enfants sont encore jeunes ».
Alors que certains imams refusent de célébrer cette union par crainte d’une amende, d’autres « imams » ou « prédicateurs de passage » acceptent « d’autant plus facilement qu’ils se font payer pour cela » reconnaît-il.
Pour contenter les familles, le CTIR conseille aux futurs mariés de programmer les mariages civil et religieux le même jour et de s’adresser à un « imam officiant dans une mosquée reconnue comme telle dans le département du Rhône ».
Lors de cette assemblée, il a également été décidé d’éditer un calendrier de prière unique pour le mois de ramadan 2019 et commun à toutes les mosquées du Rhône.
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