Arrivée en France en 2018 en provenance du Maroc pour fuir son mari qui la maltraitait, Leïla Aboudya s’est installée à Cherbourg-en-Cotentin, dans la Manche, où ses deux enfants sont scolarisés. Ces derniers fréquentent le collège des Provinces et le lycée Millet. Mais les choses se compliquent pour cette mère de famille. Elle a reçu une Obligation de quitter le territoire français. Bien que le maire Benoît Arrivé soit intervenu pour que le préfet lève la convocation à la police aux frontières, prévue le 31 août 2022, elle est toujours sous la menace d’une expulsion.
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Mardi, environ 200 personnes rassemblées devant la grille des Provinces, ont apporté leur soutien à cette famille marocaine, rapporte Ouest France. Parmi les soutiens, une forte délégation de la Protection civile, « auprès de laquelle Leïla Aboudya s’était engagée comme bénévole dans les centres de vaccination Covid, au même titre qu’elle visite des malades hospitalisés et des résidents d’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou qu’elle donne de son temps à la Maison familiale et rurale ou encore au service culturel de la ville ». « On demande que son dossier soit réexaminé pour qu’elle obtienne un titre de séjour et puisse travailler parce qu’elle vit dans une grande précarité », a déclaré Anne Caron, membre de la gouvernance collégiale d’Itinérance.