Fouad Laroui, écrivain marocain d’expression française s’est vu attribuer mardi le prix Goncourt de la nouvelle pour son livre "L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine". Le livre raconte le périple d’un fonctionnaire marocain, qui se fait voler son unique pantalon à Bruxelles, où il était venu acheter du blé pour son pays.
"Une année chez les Français", livre du même auteur avait déjà retenu parmi la première sélection du prix Goncourt 2010. Economiste et écrivain, Laroui dénonce avec un humour très subtil les situations qui le choquent principalement au Maroc, mais aussi à l’étranger.
Laroui, 55 ans, a commencé sa carrière professionnelle comme ingénieur à l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), à Khouribga, qu’il quitte peu de temps après l’avoir intégré au grand regret de ses supérieurs.
Lauréat de l’École nationale des ponts et chaussées en France, l’écrivain marocain est passé également par Cambridge et York au Royaume-Uni, où il a obtenu un doctorat en sciences économiques. Fouad Laroui vit aujourd’hui à Amsterdam, où il enseigne l’économétrie.
Le chroniqueur auteur d’une quinzaine de livres dont "La meilleure façon d’attraper les choses", prix grand Atlas 2005, et "Le jour où Malika ne s’est pas mariée", avait appelé le gouvernement Benkirane en 2012 dans une de ses chroniques hebdomadaires diffusée par Medi 1, à taxer les fkihs et les chouafates (charlatans et voyantes).