Ces fonctionnaires, qui touchent des salaires et ne travaillent pas, pèsent lourd sur le budget de fonctionnement de l’Etat. Pour la seule communauté urbaine de Tétouan par exemple, 239 fonctionnaires fantômes percevraient environ 30 millions de dirhams par an.
A Tétouan, ces fonctionnaires sont classés en trois catégories distinctes, "vieux fantôme, nouveau fantôme et demi fantôme", en plus d’individus devenus fantômes en raison d’une maladie ou d’une dépendance à la drogue.
Le Conseil de la ville de Rabat n’est pas en reste puisque plusieurs dizaines de fonctionnaires continuent de percevoir leur salaire, sans se rendre à leurs lieux de travail.