Pour traquer les youtubeurs, instagrameurs, tiktokeurs et autres influenceurs qui génèrent beaucoup d’argent, mais qui ne le déclare pas, la direction du fisc a mis en place un dispositif de suivi de train de vie des contribuables et sa comparaison avec les revenus déclarés, rapporte Assabah, précisant que cet instrument lui permet d’identifier les sous-déclarations.
Dans cette lutte, la DGI bénéficie de la collaboration de plusieurs institutions, notamment la Conservation foncière, qui lui fournit les informations sur les contribuables ciblés sur les réseaux sociaux.
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Dans une démarche méthodologique, la direction a récemment invité les propriétaires de chaînes sur les réseaux sociaux à déposer leurs déclarations en matière d’impôts sur le revenu et de taxes sur la valeur ajoutée, indique le journal. Des équipes seraient également à l’œuvre pour estimer les revenus et les déclarations effectuées par certains influenceurs.
D’après les chiffres, les revenus de certains d’entre eux dépassent 100 000 dirhams par mois, ce qui équivaut à un revenu annuel de l’ordre de 1,2 million de dirhams. Cependant, la moitié des influenceurs ne déclarent pas de revenu. Quant à ceux qui le font, leur déclaration est nulle.