Alors que l’Espagne souhaite voir cette finale se jouer au stade Santiago Bernabéu, le Maroc envisage de construire à Benslimane, près de Casablanca, le Grand stade africain, d’une une capacité de 115 000 places, pour accueillir l’événement. Pour le moment, le président par intérim de la fédération espagnole de football, Pedro Rocha, tente de convaincre la FIFA que le stade espagnol est le plus adapté pour la finale du Mondial 2030.
Pas moins de 15 stades ont été identifiés par l’Espagne pour abriter des matchs de cette coupe du monde. Mais aucun d’eux n’a été retenu pour le match d’ouverture qui se jouera en Uruguay. La fédération espagnole se bat pour que 10 de ses stades soient retenus. De son côté, le Maroc espère obtenir le quitus pour six stades (Agadir, Marrakech, Casablanca, Rabat, Tanger et Fès), sans oublier sa volonté clairement affichée d’accueillir la finale. Le Portugal, quant à lui, mise sur trois stades, dont deux à Lisbonne et un à Porto, relaie The Objective.
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Le Maroc compte sur le président de sa Fédération, Fouzi Lekjaa, pour peser de son poids lors du vote des 54 pays qui composent la Confédération africaine de football (CAF). Mais le dernier mot reviendra à la FIFA, et plus précisément à son président, Gianni Infantino. À ce niveau, Fouzi Lekjaa dispose également d’un grand avantage, puisqu’il est membre du Conseil de la FIFA depuis le 11 mars 2021.
Pendant ce temps, la fédération espagnole n’a pas de président confirmé depuis la démission de Luis Rubiales le 10 septembre dernier et a perdu sa place au sein du Conseil de la FIFA depuis le départ d’Angel María Villar en 2017. Certains analystes estiment que le président par intérim de la RFEF manque de légitimité et n’a pas les coudées franches pour prendre de grandes décisions. Une situation qui pourrait réduire à néant les efforts de l’Espagne dans cette rivalité avec le Maroc quant au stade devant abriter la finale du Mondial 2030.