
Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
La loi Pasqua de 1993 sur l’acquisition de la nationalité française a refait surface jeudi, portée cette fois-ci par l’UMP. Le texte selon lequel une personne née en France de parents étrangers, doit manifester sa volonté d’obtenir la nationalité française entre l’âge de 16 et 21 ans, serait une réponse voilée au projet de loi PS octroyant le droit de vote aux étrangers hors Union européenne.
Actuellement, conformément au droit du sol, "tout enfant né en France de parents étrangers a droit à la nationalité française à sa majorité, s’il vit en France ou s’il y a vécut au moins cinq ans".
Les membres de l’UMP réunis jeudi lors d’un atelier intitulé "La Nation dans la mondialisation" à l’Assemblée Nationale, sont unanimes : la nationalité ne doit pas être accordée automatiquement, mais doit être "un projet". L’UMP va plus loin et propose même "une cérémonie d’entrée dans la vie citoyenne", qui serait organisée à la mairie et par laquelle devraient passer tous les Français à l’âge de 18 ans.
Le projet de loi, considéré comme un argument de campagne aux présidentielles 2012 de Nicolas Sarkozy, est décrit par le Front National comme un "enfumage pour courir après ses électeurs", tout en estimant que l’application de ce texte serait une "victoire idéologique et politique".
Au sein de l’UMP, on parle de déficit d’intégration, d’une non maîtrise du français et d’une ghettoïsation des immigrés plutôt "voulue" que "subie", pour justifier cette mesure.
Le président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Arno Klarsfeld, craint quant à lui que l’on fasse "des jeunes qui ont toutes leurs attaches en France des CDD de la nationalité française".
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