Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste de Charlie Hebdo, la " femme la plus menacée et la plus protégée de France qui a quitté le Maroc en 2011 pour se réfugier en France " ; Najwa El Haïté, "future avocate, élue dans la commune d’Évry-Courcouronnes et auteure d’une thèse sur la laïcité" ; Fatiha Agag-Boudjahlet, professeure d’histoire géographie et essayiste, auteure du Grand Détournement et Combattre le voilement (Éditions du cerf) ; Dana Manouchechi, une jeune femme "d’origine iranienne dont la famille a fui, en 1985, la révolution islamique pour se réfugier en Norvège", pays dans lequel la jeune femme lutte depuis contre "l’obscurantisme islamiste" et enfin Jeannette Bougrab, juriste, essayiste et femme politique qui se présentait comme la compagne de Charb, mentionnée dans l’article du magazine, mais ne posant pas à la une.
Plusieurs personnes estiment que la couverture du Magazine serait ainsi en train de faire l’éloge des exemples féminins d’émancipation, à suivre en France, pour qui, le seul slogan qui vaille, c’est la République et ses valeurs avant toute chose, un slogan applaudi par les défenseurs de la France laïque, profondément républicaine et défenseuse de toutes les libertés.
" Faut-il ressembler à ces femmes pour rassurer la France " ? Vers une définition du bon et du mauvais Arabe ?, s’interrogent d’autres."On ne pouvait pas mieux illustrer le fait que les possibilités de représentation publique des groupes sociaux racisés dépendent grandement de leur collaboration active à l’ordre raciste … C’est peut être la seule véritable méritocratie, au fond" a ajouté sur Twitter, une internaute.