Échec du déploiement rapide de la 5G, lenteur considérable dans la délivrance des licences nécessaires aux opérateurs télécoms. Le Maroc se trouve dans l’incapacité de rattraper ses retards. L’Agence nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) dirigée par Hicham Lahjomri « fonctionne à un rythme extrêmement lent, ne correspondant en rien à la vitesse requise dans plusieurs secteurs impliqués dans les projets de la Coupe du Monde 2030 », constate Rue20.
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L’année dernière, le gouvernement a annoncé le lancement imminent des services 5G. Mais les opérateurs du secteur des télécommunications au Royaume attendent toujours la délivrance des licences par l’ANRT. Pire, les services Internet au Maroc restent parmi les plus faibles à l’échelle régionale et les plus coûteux à l’échelle mondiale.
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L’Espagne et le Portugal, deux co-organisateurs du Mondial 2030 font, eux, mieux que le Maroc. Alors que la fibre optique est proposée au Maroc à un prix de 500 dirhams pour un débit faible ne dépassant pas 100 mégabits, en Espagne, un débit de 1000 mégabits coûte seulement 19 euros (soit environ 200 dirhams marocains).