Quatre femmes condamnées pour trafic de bébé à Fès

23 janvier 2017 - 14h40 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Quelques semaines seulement après leur arrestation alors qu’elles négociaient l’achat d’un bébé, quatre femmes viennent d’être condamnées à de la prison ferme.

Jeudi dernier, le tribunal de Fès a condamné trois d’entre elles à une peine de trois ans de prison ferme, tandis que la quatrième accusée écope d’une peine de trois mois de prison.

D’après le journal Al Akhbar, trois des accusées avaient été incarcérées après leur interpellation alors que la deuxième avait été remise en liberté mais sous contrôle judiciaire.

Le mois dernier, un communiqué de la DGSN nous apprenait que les quatre femmes avaient été arrêtées en flagrant délit à proximité d’un hôpital alors qu’elles négociaient l’achat d’un nourrisson pour la somme de 2 500 dirhams.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fès - Droits et Justice

Aller plus loin

Trafic de bébés : cinq femmes arrêtées à Fès

Cinq femmes soupçonnés d’avoir des liens avec un réseau criminel spécialisé dans le trafic de bébés ont été arrêtées par les services de police à Fès.

Casablanca : une fausse infirmière achetait des nouveaux-nés

Coup de filet des services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui ont réussi mercredi le démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de bébés.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...