
Le Maroc met en garde contre l’infiltration de jihadistes étrangers
Face à la menace terroriste qui le guette, le Maroc lance une mise en garde contre l’infiltration de jihadistes étrangers.
Le Roi Mohammed VI a profité de la commémoration du Manifeste de l’indépendance pour accorder sa grâce à 265 personnes, dont huit femmes condamnées pour terrorisme. Qui sont-elles ?
La Commission mixte de défense des détenus islamistes a révélé l’identité de ces huit femmes qui faisaient partie d’une cellule terroriste proche de Daech, et qui a été démantelée par le bureau des investigations judiciaires, en octobre 2016. Il s’agit de Lamia Azi, originaire de Sidi Slimane, Chaimae El Hassani, Meriem Mekki et Fatima Al Jabbari de Kénitra, Soukaina El Abaoui et Hanane Zaimi de Tan-tan, ainsi que les deux soeurs Zineb et Meriem Makboul de Ain Taoujdate.
Elles avaient adhéré aux idéaux de Daech et se préparaient à mener des opérations-suicide contre des installations sensibles au Maroc. Certaines d’entre elles ont des liens familiaux avec des combattants marocains dans les rangs de Daech, ainsi qu’avec certains partisans de groupes islamistes extrémistes, rapporte Le360.
La grâce royale qui leur a été accordée, intervient après qu’elles ont suivi avec succès le programme "Réconciliation", lancé en 2017 par la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en faveur des détenus impliqués dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme. C’est un programme qui a pour objectif d’encadrer et de réhabiliter psychologiquement et intellectuellement les détenus en vue de faciliter leur intégration dans la société, sur un chemin différent de celui qui les a conduits derrière les barreaux.
Avant que le roi ne leur accorde sa grâce, les huit détenues ont révisé leurs orientations idéologiques, rejeté l’extrémisme et le terrorisme. Elles ont aussi et surtout exprimé leur attachement au respect des valeurs de la nation, précise la même source.
Aller plus loin
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