À en croire ces données dévoilées par le BCIJ, 54 personnes, ont « rechuté » sur un total de 1 336 arrêtées depuis la création du BCIJ, le 20 mars 2015. Pourtant, le Maroc a lancé depuis quelques années, le programme « Moussalaha », piloté par le Conseil supérieur des Oulémas, le CNDH et la direction des prisons (DGAPR).
Selon le quotidien Assabah, le programme a pour objectif d’aider les détenus condamnés pour des crimes de terrorisme à se mettre sur le droit chemin et de préparer leur réintégration dans la société. Au nombre des détenus qui ont récemment bénéficié de ce programme, il y a six jeunes femmes, qui avaient été arrêtées dans le cadre du démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger.
Toutefois, ce programme ne dispense pas le BCIJ de continuer à surveiller ces anciens détenus, selon Cherkaoui Habboub, le nouveau patron du BCIJ. « Il y a toujours une vigilance et un suivi minutieux des services de sécurité. Il n’est pas question de baisser la garde quand cela en vient à la sécurité des citoyens marocains et de leurs biens », a-t-il souligné.