Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.
Le mythe de la fécondité des Musulmans s’effondre. En trente ans, le nombre d’enfants par femme a baissé de plus de 70% au Maghreb, et même de 75% dans les pays du Moyen Orient comme l’Iran. Cette tendance infirme la théorie selon laquelle il existerait une démographie spécifique aux pays musulmans, fondamentalement opposée au modèle familial occidental.
La théorie du démographe américain Dudley Kirk, qui prédisait en 1965 une menace démographique musulmane pouvant aboutir à un choc des civilisations, a depuis été indiscutablement démontée, écrit le quotidien suisse Le Temps.
Le déclin de la fécondité, passé presque inaperçu dans les pays musulmans, est une réalité d’après un éditorialiste du New York Times, rassurant ainsi un occident terrorisé par l’idée d’une explosion démographique musulmane, laquelle pourrait constituer une menace pour les pays développés.
"Le Maghreb a joué un rôle pionnier dans la transition démographique des pays arabes", explique Youssef Courbage, spécialiste du monde arabe à l’Institut national d’études démographiques à Paris, imputant ce déclin de la fécondité à des facteurs politiques et sociologiques liés au niveau d’instruction et non à la religion.
En 2006, le Maroc avait commandé une étude sur la démographie au Royaume intitulée "Révolution culturelle au Maroc : le sens d’une transition démographique", au démographe Youssef Courbage et au politologue Emmanuel Todd. Cette étude, qui tente de donner un aperçu des Marocains en 2015, est basée sur une analyse de l’évolution démographique du pays et son impact sur les plans économique, politique et social.
Au Maroc, l’indice de fécondité est passé de 5,5 à 2,5 enfants par femme entre 1982 et 2004. Cet indice, qui était de 7,2 enfants par femme au début des années ’60, est estimé pour 2012 à 2,19 enfants par femme.
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