Un faux médecin arnaque une centaine de personnes à Kénitra
Un escroc aux multiples identités a été interpellé par la police judiciaire de Kénitra. Il a été présenté au procureur du roi pour répondre de ses actes.
Le prothésiste dentaire ayant causé, en 2017, la mort d’un enfant de 12 ans, a été condamné à 1 an de prison ferme assortie d’une indemnité de 300 000 dirhams, à verser au profit de la famille des victimes. Le verdict a provoqué l’indignation générale.
Trois ans après le décès d’un enfant à Oued Laou, des suites de complications d’une intervention dentaire, l’Ordre national des médecins dentistes et l’Association de défense des droits de l’homme continuent de dénoncer l’exercice illégal d’une profession réglementée.
Les deux organisations incitent les autorités à intervenir afin de veiller au contrôle des cabinets de prothèses ou de blanchiment de dents, qui continuent de proliférer et d’exercer une profession au mépris de la réglementation en vigueur.
Pour l’avocat Habib Hajji, une révision de la législation sur les personnes qui exercent une profession réglementée, notamment les faux dentistes, est plus que d’actualité. Cette pratique frauduleuse expose la vie des citoyens à de grands dangers, notamment avec la manipulation des produits anesthésiants et la prescription des médicaments, a-t-il décrié.
L’avocat s’interroge à ce propos sur le rôle des commissions de contrôle, censées mettre fin à cette anarchie, sachant que ces charlatans affichent des tarifs très concurrentiels pour attirer leurs clientèles. Les autorités de Tétouan, serrent l’étau sécuritaire autour des trafiquants de produits d’anesthésie. Les services de police essaient de remonter la filière qui approvisionne le marché noir.
Aller plus loin
Un escroc aux multiples identités a été interpellé par la police judiciaire de Kénitra. Il a été présenté au procureur du roi pour répondre de ses actes.
Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Marrakech a refusé d’accorder la liberté provisoire à un médecin, poursuivi pour son implication présumée dans le viol d’une...
Un médecin, gérant d’une clinique privée à Casablanca, a écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme, pour avoir falsifié des documents de biens immobiliers.
Les autorités espagnoles viennent de mettre la main sur l’auteur des faux certificats du Covid-19. Il s’agit d’un médecin marocain exerçant à Murcia et Carthagène.
Ces articles devraient vous intéresser :