« Nous savons que le mariage gay est illégal [au Maroc]. Y a-t-il des joueuses homosexuelles dans l’équipe ? Et comment cela se passe-t-il pour elles ? », a demandé à Ghizlane Chebbak un journaliste, qui travaille apparemment pour la BBC World Service. Une question qu’un porte-parole de la BBC juge « inappropriée », rapporte Daily Mail. « Nous reconnaissons que la question était inappropriée. Nous n’avions pas l’intention de causer du tort ou de la détresse », a-t-il dit.
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Le journaliste a posé cette question dimanche au cours d’une conférence de presse de la coupe du monde féminine avant le match opposant le Maroc à l’Allemagne lundi. Le modérateur de la FIFA a rapidement écarté la question. Il a rappelé au journaliste qu’il n’était pas là pour parler de politique. Selon lui, les joueuses marocaines pourraient être « mises en danger » si on leur demandait si elles étaient homosexuelles ou non. Pour rappel, l’homosexualité est un délit interdit par l’article 489 du Code pénal marocain. La personne peut être condamnée de six mois jusqu’à trois ans de prison ou des amendes de 120 à 1200 dirhams soit 11 à 110 euros.
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La question a choqué les autres journalistes de nationalité marocaine et d’autres nationalités présents, rapporte The Athletic. « Le journaliste a complètement dépassé les bornes, s’est offusquée Shireen Ahmed, journaliste musulmane de la CBC au Canada. La réduction des risques est importante et il n’était pas nécessaire de poser la question à la capitaine ou à l’entraîneur. La question a été écartée par un responsable des médias de la FIFA, mais elle n’aurait pas dû être posée ».
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« C’est pourquoi nous plaidons pour la diversité dans les médias sportifs, mais aussi pourquoi nous crions qu’il faut se diversifier soi-même… pour apprendre l’empathie et la bienséance en cours de route. C’est inacceptable », s’est indignée pour sa part Nubia, animatrice du populaire podcast américain Shea Butter FC.