Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, s’est exprimé sur l’adoption par des institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes promouvant l’homosexualité.
Les trois journées des épreuves du baccalauréat au Maroc se sont terminées le 5 juin. Plus de 300.000 candidats — surveillés par quelques 47.000 surveillants et plus de 1400 inspecteurs — ont passé ces examens dans près de 20.000 salles d’examen réparties dans 1300 centres dans tout le royaume. Les responsables ont dû faire face à un nombre de candidats plus élevé cette année que l’année dernière : 4,9 pour cent de filles en plus s’étaient inscrites au épreuves, et 6 pour cent d’élèves en plus au total. Malgré l’ampleur de l’opération, tout s’est passé sans anicroches.
Les professeurs chargés de surveiller les examens au lycée professionnel Shawki de Casablanca ont déclaré à Magharebia que les examens s’étaient bien passés, qu’aucune fraude n’avait été signalée et que les questions étaient claires et portaient sur le programme vu par les élèves durant l’année.
M. A., une enseignante du secondaire et surveillante du bac à l’école Imam Ghazali de Meknès, a indiqué que l’ambiance au premier jour des examens avait été assez classique. Elle a également dit que les sujets étaient raisonnables et conformes à ce qui avait été appris en cours — du moins pour les élèves qui avaient pris le temps suffisant à leur préparation.
"Ceux qui avaient bien révisé ont pu répondre à toutes les questions. Les autres ont laissé passer leur chance", a-t-elle expliqué, ajoutant que certains candidats avaient remis des copies blanches.
Avec 44,8 pour cent de filles sur le nombre total de candidats se présentant à la session de juin de cette année, Magharebia a voulu en savoir plus sur leurs réactions à l’issue des épreuves.
Pour Nadia, Samira et Fatiha, que nous avons rencontrées devant le lycée professionnel Shawki à la sortie de leur examen de physique, les questions "ne demandaient pas beaucoup de temps pour être comprises", comme elles le disent. Mais Shadia et Thoraya affirment quand même qu’elles n’ont pas su répondre à certaines des questions, parce qu’elles étaient "vaches".
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Le temps s’est écoulé avant qu’elles puissent finir.
Les mêmes réactions ont été observées chez les étudiants de la filière artistique. Latifa et Sarah, qui avaient passé les épreuves d’arabe mardi matin, ont dit qu’elles avaient pu répondre aux questions, alors que Malika et Samira ont affirmé que l’épreuve était difficile.
Comme les élèves, les parents rongeaient leur sang. Une mère a déclaré qu’elle était aussi anxieuse que si elle avait passé l’examen elle-même. S.S. a ajouté qu’elle avait prié tout le matin pour que Dieu aide sa fille dans cette année décisive qui détermine l’avenir de son enfant.
Selon le Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, les candidats des écoles publiques représentaient la grande majorité des candidats ; 92,7 pour cent, contre 5,6 pour cent d’élève de l’enseignement technique et 1,7 pour cent d’étudiants en religion. Dans la section arts, ce sont quelque 142 745 candidats qui ont passé les épreuves, 135 995 en section scientifique, 16 806 en section technique et 5 127 en section religieuse.
Source : Magharebia - Imane Belhaj
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