Les experts américains « Devil Riders » de l’Escadron de soutien d’intervention d’urgence de l’armée des États-Unis, membres du commandement de la mobilité aérienne de l’AFRICOM, ont effectué des tests sur cinq bases militaires marocaines dont Tan Tan, Iznegane et Ben Guerir. Ils ont prélevé des échantillons de sol sur les pistes, puis évalué leur résistance, les accès, les obstacles et le développement des services et des infrastructures autour de ces bases, rapporte le site espagnol El Periodico. Ces tests ont été effectués dans le cadre de la préparation des manœuvres conjointes américano-marocaines African Lion 21, qui ont été lancés lundi par le roi Mohammed VI.
L’Espagne ne participe pas à ces exercices militaires qui vont se dérouler au Sahara jusqu’au 18 juin, pas pour des raisons de crise sanitaire comme semble l’indiquer des sources de l’état-major de la Défense, ni pour des raisons économiques. Elle a été simplement écartée par le Maroc, toujours en réponse à l’accueil de Brahim Ghali sur le sol espagnol pour raison « humanitaire ».
En tout, 7 000 soldats américains et Marocains, ainsi que d’autres pays européens comme les Pays-Bas, l’Italie et le Royaume-Uni – participent à ces manœuvres qui connaitront aussi la présence des troupes spéciales du Canada, de la Tunisie et du Sénégal.