Cafard cosmique - Flickr
Les subventions auraient été accordées aux militants marocains à travers Ghassan H., le chargé de la presse électronique et des réseaux sociaux au niveau de la représentation diplomatique américaine au Maroc, précise la même source.
Le responsable assurait la liaison entre les activistes du mouvement 20 février et les diplomates américains. Ces initiatives auraient eu pour principal objectif le développement de la presse électronique et de la communication sociale dans le monde arabe, et faire face à la censure et la promotion de la liberté d’expression, des droits de l’homme et de la démocratie.
Parmi les principaux bénéficiaires des aides américaines, le journal cite Hamza Mahfoud, militant du mouvement 20 février et Ibtissam Lachgar, co-fondatrice du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (MALI), et organisatrice du mouvement de contestation "Kiss in" à Rabat, en solidarité avec les adolescents poursuivis à Nador pour avoir publié leur baiser sur Facebook.
Un ancien dirigeant du mouvement 20 février a affirmé au journal que le mouvement avait effectivement reçu de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, un soutien financier et logistique au début du printemps arabe.
Le militant en question a lui-même eu droit à un IPAD et un téléphone portable. La représentation diplomatique aurait par la suite organisé des formations en faveur des militants du mouvement 20 février, pour les initier à la sécurisation des communications entre eux à travers internet, pour leur éviter de se faire localiser et arrêter par les forces de l’ordre.
Ces formations n’ont jamais été annoncées par l’ambassade américaine au Maroc, exceptée une session qui avait été organisée en faveur des blogueurs marocains, dont certains appartenaient au mouvement 20 février.
Le département américain des affaires étrangères aurait consacré un budget de 80 millions de dollars en faveur de la jeunesse arabe militant à travers les réseaux sociaux, conclut le quotidien Anass.