Les Marocains et les Tunisiens, premières victimes de l’Etat islamique
Les Marocains et les Tunisiens font partie des nationalités qui perdent le plus d’hommes au sein de l’organisation terroriste dite de l’Etat Islamique, bien loin des autres...
Un Marocain qui combattait en Syrie pour le compte de l’Etat islamique raconte, dans un entretien au journal Akhbar Al Yaoum, quelques vérités méconnues de cette organisation terroriste.
Originaire de la ville de Tétouan, dans le nord du pays, l’homme assure que contrairement à ce que disent beaucoup de journaux et de reportages, l’organisation EI est principalement dirigée par des combattants syriens et irakiens, les autres nationalités ne détiennent qu’un rôle subalterne.
Actuellement sur la route du retour au Maroc, l’homme garde un souvenir amer de ses combats, car, estime-t-il, les Marocains sont « utilisés comme des pions » dans les attaques et ne jouissent pas des mêmes « privilèges de sécurité » que les Syriens et Irakiens. Durant son séjour au sein de l’EI, le Marocain raconte qu’il vivait perpétuellement dans le peur. D’abord du danger auquel ils étaient exposés tous les jours puis de la présence d’espions à l’intérieur de leur mouvement qui surveillaient le comportement des djihadistes étrangers.
C’est justement cette peur et cette méfiance qui auraient poussé le combattant à fuir l’organisation et à se réfugier dans un camp de Syriens établi près de la frontière turque. L’homme exprime son désir de revenir au Maroc et explique que, contrairement à ce qu’affirment les médias, l’organisation terroriste n’oblige pas les combattants à se séparer de leur passeports même si la majorité d’entre eux, le déchirent pour montrer leur loyauté aux autres djihadistes.
En plus des Syriens et des Irakiens, les Saoudiens se trouvent également en haut de la hiérarchie, affirme le journal, alors que les Marocains, les Tunisiens et les Tchétchènes sont utilisés comme « de la chair à canon ».
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