
Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.
Etam promet de sensibiliser ses équipes à la nécessité de ne pas avoir de position discriminatoire quand il est question d’embaucher du personnel. Cela vient suite aux accusations d’islamophobie portées par une jeune femme voilée à l’égard de la marque.
La marque vient de promettre une sensibilisation de ses équipes pour éviter toute approche discriminatoire dans son processus d’embauche. Par contre il faut souligner qu’embaucher n’est pas garder. La marque peut encore demander à des salariées voilées hypothétiques d’enlever le voile. D’ailleurs Etam précise qu’elle demande à ses salariés de respecter « une totale neutralité dans leur expression comme dans leur apparence ».
Pour le moment, on peut donc juste parler d’un communiqué publié par Etam annonçant la « mise à pied à titre conservatoire » d’une responsable de magasin à Montpellier. Celle-là même à l’origine de toute cette polémique. Ainsi que la présentation de l’entreprise de toutes ses excuses à l’étudiante voilée ayant subi cette humiliation et cette discrimination, dans ce même communiqué où est également souligné que cet enseigne de lingerie et de vêtements est « engagée en faveur de la diversité et de l’inclusion ».
En outre, le même communiqué précise le déclenchement d’un « processus d’enquête interne pour déterminer les faits avec précision ». Etam aurait par ailleurs « décidé de renouveler la sensibilisation de (ses) équipes, par une formation de (ses) responsables de magasin, à la question du recrutement tel qu’il doit se dérouler chez Etam ».
La candidature de l’étudiante voilée fera « l’objet d’un traitement équitable ». Car, selon Etam, son processus d’embauche « s’effectue sur la seule base des compétences et non de l’appartenance religieuse ou politique ». Et il lui sera demandé la neutralité dans l’apparence si elle est prise, en somme. La marque contourne donc le sujet réel avec un double-jeu bien pensé... En résumé, et c’est implicite : « nous respectons les femmes voilées mais elles doivent se découvrir si elles veulent travailler dans nos magasins. »
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