L’auteur de cette opération de contrebande de grande envergure, qui dirige une grande entreprise d’export de conserverie, devait acheminer ses produits vers le Maroc.
En plus de ses produits, le propriétaire du paquebot avait soigneusement caché des fûts hermétiquement fermés de carburants dans les cales de son bateau.
L’homme d’affaires comptait revendre l’essence au Maroc, profitant de l’énorme différence de prix entre les deux pays, précisent les mêmes sources officielles citées par le quotidien égyptien El Balad.
Il ne faut aller bien loin pour trouver de l’essence de contrebande. Malgré la lutte acharnée des autorités algériennes, des centaines de tonnes traversent mensuellement les frontières. On estime à 5000 le nombre de familles qui vivent de ce commerce et 75 % de l’agriculture de l’ouest marocain fonctionne avec de l’essence provenant d’Algérie.
Il y a une dizaine de jours, le gouvernement marocain a encore une fois augmenté le prix de l’essence, du gasoil et du fuel industriel à la pompe, conformément à la mesure d’indexation des produits pétroliers adoptée en août dernier par le Royaume.