La fermeture des frontières aériennes et maritimes marocaines a eu un impact négatif sur la production des fermes de fraise en Espagne. En cause, la troisième vague de travailleuses marocaines, qui ont reçu leur permis de travail de la part des autorités marocaines et espagnoles, sont dans l’incapacité de passer de l’autre côté de la Méditerranée.
L’Association interprofessionnelle de la fraise andalouse a appelé à une intervention gouvernementale afin d’exclure les travailleuses saisonnières de la décision de fermeture des frontières imposée par le gouvernement marocain, suite à l’apparition de l’épidémie du Coronavirus.
Tout en déplorant les pertes énormes occasionnées par les fermetures des frontières, à un moment où la demande est à son pic, les propriétaires des fermes agricoles ont annoncé que seules 35 % des travailleuses saisonnières sont arrivées dans les champs.
L’embargo marocain a empêché près de 6 000 travailleuses marocaines, représentant 15 % de la main-d’œuvre, de rejoindre les champs agricoles, dans une période sensible de la cueillette, à savoir mars-mai.