Le procès du Marocain Abdedaim C., résidant à Palafrugell (Gérone), accusé d’un délit présumé d’apologie du terrorisme djihadiste sur son profil Facebook, s’est ouvert jeudi à l’Audience nationale. Le parquet a requis contre lui une peine de 3 ans de prison et le paiement de 4 800 euros d’amende.
En plus de ces peines, le parquet demande la fermeture des profils Facebook du Marocain et de le condamner à quatre ans de liberté conditionnelle après qu’il aura purgé sa peine de 3 ans de prison. Dans ses publications sur Facebook, l’accusé a apporté la preuve qu’il entretient des liens avec les groupes djihadistes, a indiqué le parquet dans l’acte d’accusation auquel Europa Press a eu accès. « Les contenus qu’il a diffusés ont été préparés par Daech dans un but propagandiste », a précisé le parquet.
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Les Mossos d’Esquadra ont obtenu une autorisation judiciaire pour suivre ses interventions sur ce réseau social depuis 2020 afin de vérifier sa conduite. Quelques heures après l’attaque terroriste à Barcelone et Cambrils le 17 août 2017, Abdedaim C. a écrit sur son profil Facebook : « Celui qui cherche à rencontrer Dieu, Dieu voudra le rencontrer ». Le Marocain a aussi publié des messages sur la Palestine ou d’autres à caractère religieux.
En mai 2019, l’accusé indiquait sur son profil que rien ne vaut le jihad. « Le faire pendant les autres mois n’est pas la même chose que le faire pendant le mois de Ramadan… », écrivait-il. Et de préciser un an plus tard que le jihad mène au « paradis » où se trouvent les « martyrs ».