L’homme qui réside légalement en Espagne depuis 1999 avait pourtant un dossier solide selon le site ABC qui rapporte cette information.
Maîtrisant parfaitement la langue et ayant plusieurs années de cotisation à la sécurité sociale, D. Rodrigo (apparemment c’est son nom, même si cela ne fait pas très marocain) n’est, selon le ministère de la justice espagnol, pas assez intégré à la société car il n’a pas su reconnaître le stade du FC Barcelone, ni « une présentatrice populaire de télévision qui s’est mariée avec un torero » ni le prénom de l’ancienne princesse des Asturies.
Mais l’Audience nationale, dans une décision rendue il y a quelques jours, considère que ces erreurs « sont anecdotiques » et qu’il est très difficile de préjuger de l’intégration (ou non) d’une personne en se fiant à ces seules erreurs.
Par contre le Marocain est censé connaître « la dynastie espagnole, le jour de la fête nationale, le Maire de sa commune » mais aussi déterminer le « nom des sportifs espagnols célèbres » .
L’Audience nationale a donc cassé la décision du ministère de la justice en octroyant nationalité espagnole au Marocain.