« Je réaffirme mon engagement envers l’Algérie et le gouvernement algérien et je réitère notre volonté d’avoir les meilleures relations avec eux », a déclaré Albares, soulignant que cette relation « n’est pas incompatible avec les bonnes relations avec le Maroc ».
La porte-parole du Parti populaire (PP) au Congrès, Valentina Martínez, a reproché au gouvernement d’avoir ouvert une crise avec l’Algérie en décidant de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara qu’il considère comme la base « la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible » pour résoudre le conflit. En réaction à ce changement de position de l’Espagne, l’Algérie a rappelé son ambassadeur à Madrid pour des consultations, rappelle EFE.
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Le gouvernement avait assuré que cette crise avec l’Algérie, l’un de ses principaux fournisseurs de gaz, n’affecterait pas l’approvisionnement régulier de l’Espagne. Mais, l’Algérie a annoncé récemment qu’elle allait revoir à la hausse le prix de cession du gaz à l’Espagne, a souligné le PP, accusant le gouvernement de « tromperie et de mensonges ».
En réponse à ces critiques du PP, le ministre Albares a réitéré que l’Algérie « est un partenaire sûr et fiable » avec lequel l’Espagne veut maintenir les « meilleures relations », précisant toutefois que la normalisation des relations avec le Maroc offre beaucoup d’avantages à l’Espagne comme la réouverture des frontières maritimes et celle à venir des frontières de Ceuta et Melilla, la réactivation du groupe de travail sur la délimitation des eaux territoriales, etc.