L’enquête ouverte par les autorités espagnoles fait suite aux premiers éléments des investigations menées du côté marocain révélant que les armes saisies par le Bureau central des investigations judiciaire (BCIJ), proviendraient de l’enclave espagnole au nord du Maroc. Ces armes se composaient de sept pistolets automatiques, de 400 balles de différents calibres, 31 menottes en plastique et du matériel électronique de pointe.
Pour l’instant, aucun lien n’est établi entre une possible connexion entre les personnes interpellées et des cellules en Europe, a indiqué Abdelhak Khiame, directeur du BCIJ, précisant que ces individus étaient surveillés depuis de longs mois par les agents de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).
Dimanche un communiqué du ministère de l’Intérieur annonçait le démantèlement d’une des plus importantes cellules terroristes de ces dernières années au Maroc. Ses membres, au nombre de treize, ont été interpellés à Agadir, Taroudant, Tiflet, Tanger, Laayoune, Aïn Harrouda, Marrakech, Bejaad et Tanger.
D’après la même source, les membres de cette cellule avaient prêté allégeance au groupe de l’Etat islamique et prévoyaient « de mener des attaques contre des éléments sécuritaires pour s’emparer de leurs armes ». Il était question notamment de s’en prendre à des personnalités politiques, comme le militant amazigh Ahmed Assid.