Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...
L’huile d’argan, c’est la nouvelle star des spas. Les masseurs ne jurent que par elle et les clients réservent des semaines à l’avance leur séance de massage dans les salons de luxe. Ils veulent profiter des bienfaits de cette huile que l’on nous vend comme le nouveau produit miracle.
On la dit anti-rides, anti-oxydante, et même anti-cholestérol. L’huile d’argan n’est pas seulement une huile de massage à la mode. Avec sa saveur de noisette grillée, c’est la nouvelle coqueluche des grands chefs. Un produit gastronomique que l’on trouve à 140 euros le litre dans certaines épiceries fines.
Pourtant l’huile d’argan est un produit artisanal, rare, fabriqué uniquement au Maroc par les villageoises berbères. Une forme de commerce équitable est née ces dernières années : des coopératives redistribuent les bénéfices à toutes les ouvrières. L’huile d’argan intéresse aussi les plus grandes marques de cosmétiques. Dans les supermarchés, gels douche, shampoings, baumes à l’huile d’argan envahissent les rayons.
L’argan est un atout commercial, mais nous avons découvert que certains de ces produits ne contiennent que très peu d’huile d’argan. Comment ce produit méconnu est-il devenu en cinq ans l’huile la plus chère du monde ? A qui profite ce succès ? Nous avons aussi découvert de petites et de grosses arnaques. Enquête au Maroc et en France sur l’huile d’argan, l’or vert du désert.
France 2 - Envoyé Spécial
10 janvier 2008 à 20h50
Un reportage de Céline Destève et Cédric Fouré
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