Depuis le Tour de Lombardie en octobre, le double champion olympique de Paris (contre-la-montre et sur route) n’a plus participé à une course. Le cycliste belge a passé des mois de rééducation après avoir percuté en décembre, lors d’un entrainement à Oetingen, une porte de camionnette, se blessant au poignet, à l’omoplate et à l’épaule. Ce vendredi, il fera son retour dans le peloton lors de la 65ᵉ édition de la Flèche Brabançonne.
« Après des jours, des semaines, des mois d’attente, je peux enfin me réjouir de mes premières courses. Le chemin jusqu’ici a été très dur et éprouvant », a écrit Evenepoel sur Instagram. Le cycliste belge de 25 ans n’a pas manqué de rendre un hommage à sa femme, Oumi Rayane, qui lui a été d’un grand soutien durant ces moments difficiles. « Ce fut le combat le plus difficile de ma vie jusqu’à présent, mentalement et physiquement. Je peux dire honnêtement que j’ai sombré et beaucoup douté de mon avenir. Il y a eu beaucoup de larmes et de frustration. C’est pourquoi je veux vous montrer qui a vraiment été là pour moi ces derniers mois », a témoigné Evenepoel à sa compagne d’origine marocaine.
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Et d’ajouter : « Traverser cette période sombre à mes côtés n’a pas été facile. Tu as travaillé dur pour réussir tous tes examens. Cela combiné avec moi, blessé et au plus bas… Je ne peux que dire : merci pour tout. Chaque jour, tu m’as appris des leçons, sur tout dans la vie. Comment traverser les périodes difficiles, comment rester concentré, comment être heureux dans les moments sombres. Nous avons souvent prié ensemble, et nous continuerons à le faire, c’est aussi quelque chose de merveilleux que tu m’as appris. C’est un bonheur de partager cela avec toi. »
Evenepoel exprime encore sa gratitude à Oumi Rayane : « Sans toi, j’aurais probablement arrêté. J’étais tellement au fond du trou, et tu m’as remonté. Je t’aime tellement et je veux te remercier pour ce que tu es. Tu es la plus belle personne de l’univers. Et je suis si fier d’être ton mari, de pouvoir me battre pour nous et pour notre avenir. » Le Belge n’a pas oublié ses parents qui « ont toujours été là pour moi et m’aident de toutes les manières possibles. Depuis que je suis enfant, vous faites tout pour moi. Je ne l’oublierai jamais. Je remercie aussi le reste de la famille et les amis proches (ils ne sont pas nombreux) d’être là pour moi et de m’avoir remonté le moral quand j’en avais besoin. Je ne l’oublierai jamais. Et bien sûr, au personnel médical qui m’a accompagné : THANK YOU. »