Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.
eFloussy, enseigne commerciale du groupe Quick Money, se trouve au milieu d’un contentieux interne entre les deux principaux actionnaires. Karim Rahal Essoulami, président du conseil de surveillance de Quick Money, a déposé plainte contre Karim Boukaâ, président du directoire, en décembre dernier.
Karim Rahal, qui détient 25% d’eFloussy, accuse Karim Boukaâ, qui possède avec sa famille de 75% du capital, de mauvaise gestion. L’origine de ce conflit ferait suite à un audit de la société réalisé par Jamaleddine Ilias, selon "La vie éco".
Karim Boukaâ est aujourd’hui accusé par son co-gestionnaire d’avoir "subtilisé un certain nombre de documents comptables avant de disparaître" lors de la réalisation cet audit, documents dont l’expert avait déjà fait des copies.
Toujours selon "La vie éco", la plainte fait également état de la "disparition" de matériel appartenant à eFloussy pour 7,3 millions de dirhams et de l’émission de fausses factures dont le montant dépasserait 30 millions de dirhams !
Selon le responsable de communication de Quick Money, un rapport destiné à la presse est en cours de réalisation et devrait être rendu public dans les jours qui viennent.
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